Re-Photography of Reims.

Vincent Zénon Rigaud

Auteur and photographer, born in Reims in 1981.

I have practiced photography since childhood progressing on to digital photography. My first passion was studying history while at art school photography has became an indispensable tool to me.

In 2012, I discovered re-photography; when perfectly aligned, a historical photograph layered onto a contemporary capture provides a remarkable sense of passing time. But why go armed with architect’s precision and the patience of an archaeologist to track down these frames of the past photographers? Not just because it’s a challenge, starting with documentary research, but mainly because once applied on a large scale, rephotography can revolutionise our perception of time, our environment and history just as photography has done before.

 

© vincentzenon.com

This rigorous approach provides photographic evidence; a testimony of sorts, with the calculation of an almost scientific observation which must be put at the service of our history, heritage, culture and art as well as helping tourism and visitors understand our city. Re-photos open a window on the past. Thanks to this, starting from the streets of our cities, we can delve into history as it was made and recorded, refresh our memory at the source. Stop “the perpetual bleeding of memories”…

 

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Reims is the cradle of the French nation. It was suddenly destroyed under a hail of shellfire during the First World War, then redesigned in the Art Deco style. Re-photography from old postcards of the “Belle Epoque” rediscover a forgotten face, long since destroyed by war which has since been partially shrouded in mystery. The “Belle Epoque”, which was so optimistic, carefree and progressive, gave us this; the Lighthouse of Verzenay, which the war luckily spared. A building created in 1909 by Joseph Goulet to house his champagne watered festivals, a light which led many pleasure-seekers of the era, enjoying the calm before the storm.

 

 

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Vincent is holding an exposition at “Le Phare de Verzenay” from August the 14th to October the 1st 2016.

 

His website is here.

 

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(Auteur-Photographe, je suis né à Reims en 1981. Je pratique la photographie depuis l’enfance et j’ai progressé avec le numérique jusqu’à décider d’en faire mon métier. D’abord passion alors que j’étudiais l’Histoire à la faculté, c’est en école d’Art que la photo m’est devenue un outil indispensable.

En 2012, je découvre la reconduction photographique, “la re-photo”. Un cliché historique qui forme une paire parfaitement aligné avec un autre, contemporain, donne une remarquable visualisation du temps qui passe, “un piège à temps”.

Pourquoi aller rechercher, armé de la précision de l’architecte et de la patience de l’archéologue, les points de vue des photographes du passé ?  Pas seulement parce que c’est un véritable défi, à commencer par la recherche documentaire, mais surtout parce qu’une fois appliqué à grande échelle, la “re-photo” révolutionnera notre perception de l’histoire et de l’espace-temps, comme la photo le fit autrefois.

Cette démarche rigoureuse donne, par la déposition photographique, une sorte de témoignage brut, ayant la froideur d’une observation presque scientifique, qui doit être mise au service de l’Histoire, du Patrimoine, de la Culture, de l’Art et bien évidemment du Tourisme.

La Re-Photo permettra d’ouvrir des fenêtres sur le passé, grâce à elle on pourra, en partant des rues de nos villes, plonger dans l’Histoire en train de se faire, rafraichir notre mémoire à la source. Stopper “l’hémorragie perpétuelle des souvenirs”…

A Reims, berceau de la nation, anéantie à coup d’obus puis retaillée sous le compas Art-Déco, la re-photographie appliquée à partir des cartes postales anciennes de la “Belle Epoque” montre son visage oublié ou inconnu, celui que l’apocalypse de la “Der des Ders” n’a pas laisser vieillir, qui est depuis nimbé de mystère.

Cette “Belle Epoque”, qui fut si optimiste, insouciante et progressiste, nous a donné Le Phare de Verzenay que la guerre, elle, nous a laissé. Construit en 1909 par Joseph Goulet pour abriter ses fêtes arrosées de champagne, sa lumière guidât de nombreux épicuriens, profitant du calme avant la tempête.)